Le Sahara dans tout ses états 2024


Quatre jours de vagabondage les 12-13-14-15 de ce mois de novembre déjà bien entamé.
Nous sommes à pied d’œuvre pour ma sortie préférée... Le Sahara mais pas que...
Nous ne changeons pas nos habitudes, rendez-vous avec le bus au bout de la rue... pour une fois c'est lui qui nous attend, c'est la faute aux chats.
Sans surprise notre premier arrêt sera à El Golla pour la pause petit-déjeuner.


Maintenant les choses sérieuses commencent, le paysage est encore vert mais pas pour longtemps.
Dans les champs, on peut voir des oliviers qui ont souffert des années de sécheresse que le pays a connues.
Comme dame nature est courageuse, elle rendra vie à un bon nombre si la pluie tombe.


 
 
Nous voici arrivés à Gafsa. Une grande ville mais surtout des oasis irrigué par une rivière qui coule entre deux montagnes. Nous sommes accueillis par un fervent défenseur du patrimoine oasien.
Il nous explique le fonctionnement des oasis et les défis à relever posés par les modifications du climat.
 

 

      


 
 
 
Nous rentrons dans la médina en passant par les piscines romaines.
Il n'y a pas si longtemps, elles étaient encore alimentées par l'eau de la rivière et cela depuis l'époque de leur construction.
Maintenant elles sont vides...
 
    



 
Notre guide nous invite pour une visite rapide de la villa De Loungo
Cette superbe demeure abrite entre autres une exposition des tapis de la région.

 
 


Ce sont des "Kilim" ils sont travaillés sur les deux faces et les motifs racontent la vie des tisserantes.
 

 
Pour le déjeuner nous nous retrouvons dans un petit restaurant bien sympathique de la médina.


 

Avant de continuer le voyage le groupe s'installe à côté des piscines pour déguster un verre de thé.


 
 
 


 
Nous quittons Gafsa en direction de Tozeur
Les pluies qui sont tombées ces dernières ont un peu reverdi le paysage.
Je suis bien surprise de voir de l'eau dans l'oued

 
 
 
 


 
Avant de nous arrêter pour la nuit à Tozeur, nous passons par l'oasis d'El Hamma Djedid.
Nous en profitons pour visiter une petite briqueterie. Ces briques sont typiques de Tozeur.
Elles recouvrent presque toutes les façades.
J'ai appris que leur disposition particulière amène un minimum d'ombre sur la façade et qu’elles sont également un très bon isolant.

 
 

 
Le four où les briques sont empilées.



 
 
 

Une première occasion pour acheter et déguster différents types de dattes qui ne se retrouvent pas sur les grands marchés



 
Jour 2 

Le deuxième jour commence par la visite la plus sympa du voyage.
Nous sommes accueillis dans le domaine de la famille de Sidi Daoud.
Et comme chaque fois, c'est un régal des yeux, de l'estomac et aussi de l'esprit.
On y apprend un peu plus sur les palmeraies et plus spécialement sur celle-ci.
Une bonne gestion de l'eau est ici aussi très importante








A l'avant-plan nos 3 hôtes







Dans toutes les palmeraies et oasis que nous avons visitées, nous retrouvons cette petite construction

L'eau y est amenée et est redirigée via les différents tuyaux là où elle est nécessaire. Un couvercle de plastique suffit à modifier la trajectoire de l'eau.

 





 
La visite terminée nous retournons en ville pour une promenade 100% touristique dans la médina.


















 

Avant de quitter Tozeur.
Le dîner accompagné de musique





 
En vidéo
 


Après le repas, sans attendre nous repartons direction Nefta pour une promenade dans les venelles de la petite ville.













 
Et maintenant, les choses sérieuses vont commencer....
La journée est déjà bien avancée, et cette nuit c'est la grande inconnue... Nous dormirons sous tentes!!!!

Il n'y a rien d'autre à faire qu'à se laisser guider.
 



 


Premier arrêt au "Lina Camp" où nous retrouvons les organisateurs de notre nuit à la belle étoile.

La répartition des tentes est un vrai casse-tête...




 
 
Nous y voilà, le bus a quitté la route, nous sommes maintenant sur une piste qui nous mène au camp. Une seule chose à faire : admirer le coucher du soleil.
 

 
 
Un bref arrêt pour mieux profiter de cette féerie, le chauffeur en profite pour une reconnaissance du terrain.... et il décide de continuer.




 
Très vite nous remontons dans le car, ça devient du sport, on est secoué de tous les côtés.

 
Le reste du chemin se fera à pied...


 
Ce n'est pas bien loin, déjà le camp est en vue.



 
L'intérieur 4 étoiles... il ne manque que l'éclairage, ce sera une bougie... n'y a-t-il que moi pour s'en inquiéter ?

 
La nuit est tombée, le froid s'installe. Un pain cuit sous les cendres, dommage, ce n'est pas celui qui est prévu au repas


Ici un minimum d'électricité, un panneau photovoltaïque et des spots sur batterie rechargeable.
Notre repas débute dans la bonne humeur après que tout notre petit monde soit casé non sans difficultés. C'est vraiment très difficile pour certain de suivre les consignes

 
Après plusieurs essais j'arrive enfin à immortaliser notre plat principal.... du chamellon cuit à la gargoulette, un vrai délice. Ce repas resteras pour moi un souvenir non seulement pour le cadre mais aussi pour ce que j'ai mangé.

 
 La soirée n'est pas terminée, tout le monde se rassemble sous la tente commune. Une animation composée de chants, contes et danses a été prévue. Nous sommes bon public, la participation est maximum, au point que des dames du groupe font la surprise de se présenter en costume régional.


Il faut maintenant dormir, les lits sont assez confortables, une couverture bien chaude nous protège du froid. J'hésite à sortir... mais la nuit sera trop longue, il faut y aller.

Non sans difficultés, je retrouve mes chaussures, ma veste... et je pointe le nez hors de la tente...

La lune est presque pleine les étoiles brillent... c'est merveilleux, je me risque pour une petite promenade, mais comme je ne suis pas téméraire je ne m'éloigne pas trop. Je retourne dans la tente finir cette nuit qui sera courte. Il ne faut pas rater le lever du soleil.

 



Jour 3
 
Le jour se lève doucement et le camp se réveille, tout est encore calme, il n'y a rien d'autre à faire qu'admirer les couleurs, je ne sais où regarder... le soleil qui se lève bien sûr, mais aussi partout ailleurs










 
Sable ou neige, c'est pareil... on glisse

 
 
Tout le monde ou presque met la main à la pâte pour installer les tables pour le petit déjeuner qui sera classique et copieux

 
Voilà, nous tournons le dos au camp. Une expérience magique un souvenir gravé à jamais
 

 
Il faut redescendre sur terre... Notre jeune chauffeur a peut-être été un peu trop loin hier... et le bus est enlisé... Pas de panique, bravo à lui, il arrive à se sortir de ce mauvais pas. Nous montons dans le car, sur le chemin en direction de la route, il faut charger les impatients qui sont partis à pied.


 
Notre direction maintenant, la ville de Douz, il faut traverser le chott El Jerid.
Ici également, la pluie est tombée.


 
 
 La photo ci-dessous a été prise l'année dernière (2023)
 

Le même endroit cette année (2024)



 
Nous arrivons à Douz, pour le déjeuner dans un bel endroit où là aussi le dromadaire était au menu... ce n'était pas mauvais, mais je pense avoir mangé la maman du chamelon de la veille.







 
 
Après un rapide passage chez un grossiste en dates où tout le monde trouve son bonheur, il faut se dépêcher encore une fois pour ne pas louper le coucher du soleil. Cette fois encore de grandes discussions s'engagent pour décider quel moyen de locomotion utiliser pour s'éloigner de la route... dromadaires, calèche... pour la plupart d'entre nous ce sera à pied.






Jour 4
 
Le matin du dernier jour, la remontée vers le nord commence. Une longue traversée du désert... vers l'oasis de Ksar Ghilane, ce serait un petit paradis si ce n'était envahi par les quads, les étals des marchands, etc. Non loin de là, un fort datant de l'époque romaine. Où les loueurs de quads précités se font un plaisir de vous emmener, par contre pour y aller à pied la, pas de balisages...






 

 
Le capital de l'oasis, deux petits lacs d'eau chaude (thermale). 









 
Certains se sont baignés, d'autres se sont promenés...

Nous reprenons le chemin vers le village berbère de Tamazret. Le long de la route, les maisons du type troglodyte, les petits barrages de retenue des eaux.
 
 
 
 

On peut remarquer ici l'efficacité des jsours petits murets qui font office de mini barrage, l'eau tombée il y a quelques semaines a relancé la végétation.


 
Au loin Tamazret

 
Et nous voici au café restaurant où une jeune dame et son époux nous accueillent pour un déjeuner typique.
Cette jeune dame berbère fière de ses origines déploie une énergie phénoménale pour faire vivre ce lieu magique en faisant connaître sa culture . À chaque fois, c'est toujours un régal. Je m'en voudrais de ne pas souligner que l'établissement s'améliore d'année en année tout en gardant le charme de ses origines. Pour ceux qui passaient ici pour la première fois, ils ont eu l'occasion de visiter le musée local, lui aussi appartenant à un autochtone fier de faire découvrir les richesses de sa culture.
 












 
Le repas terminé, nous dégustons le thé accompagné de corne de gazelle tout en écoutant notre hôtesse expliquer avec ferveur les difficultés rencontrées par ce groupe ethnique.

 
Il nous reste pas mal de km avant d'arriver à Nabeul et de rentrer à la maison, la tête remplie d'images et les mains de paquets de dates.




A l'année prochaine pour d'autres "aventures"

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