Djerba 2024

Jour 1 (El Djem-Matmata) 

Nous sommes le 14 octobre, le soleil n'est pas encore tout à fait réveillé.
Nous attendons avec impatience le car qui nous conduira vers de nouvelles aventures. Il arrive à l'heure prévue.
Vite quelques saluts, nous nous installons et c'est parti... Le Dahar et Djerba pour une durée de 4 jours.
Le petit déjeuner, dans un restoroute, est mis à profit pour saluer avec grand plaisir nos amis canadiens.
Nous arrivons à El Djem pour une courte visite de son célèbre amphithéâtre.

Photo de groupe..... Difficile dans cette foule de se faire entendre.

Nous repartons en direction de Matmata.
Dans la région de Sfax, l'autoroute traverse des champs d'oliviers à perdre de vue.
Certains de ces champs ont moins de chance que d'autres ; l'irrigation maintenant est indispensable.

Plus les km s'étirent vers le sud, plus le paysage se désertifie.
Il y a quelques semaines, la pluie est tombée dans la région, la nature en a profité pour reverdir un peu le paysage

Nous voici à Matmata, devant l'Hôtel restaurant qui nous accueille pour le déjeuner.
Plusieurs scènes de Star Wars y ont été tournées; il en reste un petit "musée" .

Beaucoup plus intéressant à mon goût, l'hôtel est aménagé dans des installations troglodytes et sur plusieurs étages.

Toutes les salles ont été creusées dans la roche.

Après la pause thé, notre guide nous invite à visiter une maison familiale troglodyte. Très peu de familles vivent encore dans ces habitations. Le plus souvent elles sont réservées à la visite des touristes. Peu importe, il est certain que cette maison a bien vécu.

L'environnement austère n'empêche pas la modernité. Les batteries stockent l'énergie solaire qui ne manque pas.

La dame n'est pas là pour nous accueillir, elle est devant la sortie. Elle s'assure de la participation des touristes au maintien de l'image de ce mode de vie.

Nous continuons notre périple dans les montagnes du Dahar. Toujan, une agglomération dans le désert... mais pas loin de la mer.
Entre le ciel et la terre, une ligne... c'est elle.

Il y a des talents cachés parmi le groupe.

Les montagnes et les plateaux du Dahar sont composés de couches géologiques anciennes. On peut notamment y observer une alternance de roches dures et de roches molles renfermant divers fossiles.









Le dyno gardien de ce véritable Jurassic Park devrait nous rappeler que tout comme ces grands animaux, nous pouvons aussi disparaître.

 

 

 

La dernière visite de la journée "Ksar Hadada. J'aurais eu bien envie d'y passer quelques jours et profiter des ballades balisées... une autre fois peut-être.

La nuit tombe très vite.
Un bon repos après un dîner réconfortant et demain nous repartirons en pleine forme.

  Jour 2 (Chenini Guelala)

Après une nuit réparatrice et le petit déjeuner, nous sommes prêts à affronter une nouvelle journée de découvertes.
Il y a souvent des retardataires, mais cette fois il faut y ajouter le bus et le chauffeur.... 

Le premier spot à visiter Chenini Tatawine, perché sur sa montagne. 

 

Nous sommes arrivés. C'est un village troglodyte berbère, si on excepte la mosquée d'un blanc éclatant, il se confond avec la montagne.
Quelques maisons, principalement des restos, pour accueillir les touristes sont encore utilisées à l'heure actuelle
Pour y accéder, il faut user ses semelles... mais quelle récompense lorsque l'on rentre dans les venelles du village.

 

 

 La visite terminée, il faut se dépêcher. Dejrba nous attend.

Ce n'est pas de la neige... c'est du sel exploité principalement pour le déneigement de nos routes européennes.

 

 

 

 

 

 

Après le passage du pond, nous voici sur l'île avec ses paysages qui rappellent les îles de Kerkena.

A la différence que dans ces dernières, les constructions sauvages n'ont pas encore gâché le paysage.

 

Notre premier arrêt, une découverte magnifique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici on travaille l'argile.
Les pierres, après avoir été broyées, sont mélangées à l'eau pour devenir une pâte. Cette dernière doit reposer un certain temps avant d'être utilisée. 

 

Un des tours et l'atelier 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En vedette sur la vidéo, le potier; il s'installe pour une démonstration de tournage.

 

 

Le tourneur a terminé, les pots sèchent au soleil avant la cuisson.

 

 

Le four, où la poterie sera empilée avec art, pour que le tout cuise parfaitement.

 

Le foyer se trouve en dessous, il faut passer derrière le four et descendre pour le trouver.En nous y aventurant, nous découvrons qu'il y a possibilité d'alimenter plusieurs foyers.

 

 

Les choses ont quand même un peu évolué, maintenant ils utilisent des méthodes moins ardues.

 

Le résultat à la sortie du four, il y a plusieurs couleurs en fonction du type de terre utilisée.

 

 

La visite est terminée, c'est l'heure de la pause déjeuner.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous voici repartis vers le point haut de l'île, pas de quoi s'affoler... juste 60m de dénivelé.

Le musée de Guelala, il est composé de plusieurs pavillons consacrés chacun à des thèmes précis : culture, tradition... folklore.

S'y promener est un véritable régal pour les yeux et l'esprit.

Je lui ai réservé une page rien que pour lui, 

C'EST ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La visite terminée, il est temps de se rendre à l'hôtel pour le dispatching des chambres.

La soirée promet des surprises.

 

 

Pour terminer la journée, un petit aperçu de la fête. 

 

 

Jour 3 ( l'îles aux flamands roses Djeba Hood ) 

Comment ne pas être de bonne humeur avec un tel paysage lorsque l'on ouvre la fenêtre de la chambre.

 

 

Journée consacrée au tourisme pur et dur.

 

Nous avions été prévenus, l'heure du bateau était fixée et pourtant il y avait encore des retardataires. Heureusement, le chauffeur connaissant bien les routes de Djerba s'est permis de prendre des raccourcis et nous sommes arrivés les derniers, mais pas trop tard.

 

Les bateaux pirates vont nous emmener sur l'île aux flamands roses. Ce n'est pas la bonne saison pour en voir, ils sont eux aussi en voyage.

 

 

Les bateaux se déploient, et les pirates frappent sur les coques en espérant voir des dauphins.

Ils se sont montrés malheureusement, ils ne sont pas sur mes photos.

 

Nous arrivons sur l'île, les pêcheurs ne se préoccupent pas de ces pirates du dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous accostons et, pour une fois, on peut arriver sur le sable à pied sec.

 

Le responsable du bateau nous fait un topo de notre matinée : La plage pour la baignade est de l'autre côté et nous avons le choix du déplacement ; à pied, en dromadaire, en calèche ou encore en quad.

 

Le chemin n'a pas l'air bien long, une petite marche pourquoi pas.

 

Nous arrivons sur le bord de mer réservé à la baignade... plage sauvage oui... enfin pas vraiment.

 

La location du parasol est disons exagérée et un peu trop d'attrape-touristes à mon goût, mais tout le monde doit vivre, libre à moi d'acheter ou pas.

 

L'eau est agréable, pas trop agitée, juste un petit courant, pour nous rappeler à la prudence.

 

Cette fois j'ai vu un dauphin à quelques mètres de mon époux, lui ne s'est rendu compte de rien et moi, encore une fois, j'ai oublié que mes yeux n'étaient pas des objectifs.

 

Seuls quelques-uns d'entre nous pourront revoir cette photo en feuilletant leur mémoire.

 

La baignade terminée, nous repartons en sens inverse, mais cette fois les pieds dans l'eau

Le repas est composé de couscous, de poissons, de salade et de musique

 

Sur la vidéo, un petit aperçu de l'ambiance.

 

 

Il est temps de rejoindre la terre ferme... Surprise, ici il y a une marée, l'eau nous monte aux genoux avant de trouver le ponton.

 

Nous accostons dans le port Houmet Essouk

 

Pour continuer la journée; la visite du fort "borj ghazi Mustapha"

 

 

La visite suivante, la Synagogue... Il faut passer par un portique et surtout devant des miliciens, ils ont l'air bon enfant, sans doute ne nous trouvent-ils pas dangereux.

 

Comme dans tout lieu de culte, il faut avoir une tenue correcte, chacun et chacune adapte les foulards au mieux pour satisfaire le contrôleur.

 

Ce que je retiens de cette visite:

C'est riche, c'est bleu et avec beaucoup d'endroits possibles pour y laisser une aumône.

 

 

 

La visite terminée, nous remontons dans le car qui nous emmène à Djerba Hood.

 

Et comme chaque fois, je tombe sous le charme de certaines œuvres et je me désole du délabrement des plus anciennes.

 

Djerba Hood, une pluie de couleurs ou un peintre mal adroit.

 

Un toutou bar, une façon esthétique et utile de transformer la sortie de la climatisation.

 

Jour 4 (Le musée et la Medina de Houmet Essouk) 

 

Déjà le dernier jour, le groupe se rassemble, il faut charger les valises en respectant l'ordre de déchargement.

 

Dernier chargé, premier déchargé.

Et comme toujours, nous attendons les retardataires... peut-être qu'un jour le car partira sans eux.

 

Il reste encore des cases à cocher avant de quitter l'île : musée, médina....

 

Le musée du patrimoine traditionnel de Djerba. Les objets y sont bien présentés, mais je le trouve moins "vivant" que le musée de Guelala;

Bien sûr, c'est un avis personnel et tout à fait subjectif.

 

 

Je me suis arrêtée pour admirer cette chambre familiale. Au-dessus de l'escalier, un lit supplémentaire et en-dessous la salle d'eau.

 

La visite terminée, nous retrouvons le groupe qui avait décliné la visite du musée.

 

Il nous reste du temps pour flâner dans la Medina de Houmet Essouk.

 

Nous nous retrouvons au restaurant pour un dernier déjeuner avant de remonter vers le nord.

 

Avant de prendre le chemin du retour, nous déposons nos amis Canadiens à la porte d'un autre hôtel, ils vont prolonger le séjour avant de retourner dans leur beau pays.

Par discrétion, je n'ai pas pris de photos.

 

Nous traversons le pont en sens inverse pour retrouver après plusieurs km l’autoroute qui nous mène droit à Nabeul.