Le sud-ouest à revisiter

Ce mardi 18 novembre, de très, très bon matin, c'est le départ pour la sortie dans le sud. Le jour n'est pas encore levé, le temps n'est pas au beau fixe... pas de panique, nous descendons "là" où il pleut rarement.
 
Jour 1: Cap vers le Sud

Les bagages chargés dans la soute, le voyage commence ; sur l'autoroute, les kilomètres s’égrènent. Après un premier arrêt dans un relais pour le petit-déjeuner, nous continuons le chemin.
Pour faire passer le temps, Si Ali nous parle de la géographie, de la démographie et de l'histoire de l'Afrique en général, et de la Tunisie en particulier.
Ceux qui sont attentifs à ses propos ne remarquent sûrement pas les modifications du paysage entre Hammamet et Gabès, là où nous quittons l'autoroute.




 
Matmata : l'entrée en scène. Ici, le dépaysement est total. 
Les maisons troglodytes ponctuent le relief ; si certaines sont encore habitées, la plupart ouvrent leurs portes aux curieux.
 
 
 La montagne est travaillée en paliers pour récolter un maximum d'eau.
 
 
Un passage par l'hôtel-restaurant troglodyte — que je vois évoluer avec plaisir au fil des ans — et il est déjà temps de partir.
 
 
 

 



Nous remontons dans le car direction Tamazret, village berbère accroché à la pente.
Tout en haut, la mosquée et le café "Ben Djemaa" nous attendent.
La propriétaire, fervente gardienne de l'identité berbère, nous passionne avec ses récits. Une seule petite ombre au tableau cette année : son plat typique, bien que délicieux, a mis mes papilles à rude épreuve ! Heureusement, les cornes de gazelle et le thé à la menthe ont adouci la fin du repas.
 
 
 







 


Il ne faut pas traîner, il reste pas mal de kilomètres avant d'arriver à Douz. En principe, nous devons assister au coucher du soleil ; même pas la peine de s’arrêter à la station de louage des dromadaires, le soleil nous boude. Encore quelques kilomètres sur une route complètement ensablée et nous arrivons au camp "Oued Raml" où nous passerons la nuit.

 
 

 
Nous sommes chaleureusement **accueillis** par les propriétaires, mais aussi par le vent et la pluie.
 

 Le salon de réception est comme dans un 5 étoiles.
 
 
 
Choisir l'un des six jours de pluie annuels de la région,
 Il fallait le faire !
Le camp, bien organisé, nous offre un refuge "en dur" pour le repas et la soirée.
Dans les tentes il y a l'éclairage et elles sont étanche la nôtre en tout cas ce n'est pas exact pour toutes.
 
Tour d'horizon en vidéo
 



 
Marcher dans le sable sous la pluie reste une expérience magique.
 


Les grains brillent comme des milliers de diamants.

 

La soirée commence par la cuisson du pain dans la braise, le tout accompagné d'une troupe musicale.
 




 Avec le son, c'est mieux !
 
 




Le repas est copieux, rien ne manque.
La troupe revient, il faut bien se dégourdir les jambes. Elle compte un nouveau tambourineur : un des membres du groupe bat le rythme avec les musiciens attitrés.
Il ne faut pas longtemps pour que le centre de la salle soit rempli de danseurs.
 
 
 

Le tambourineur en action et les danseurs
 

Plus tard, notre "ami" le conteur de Douz (le conteur-poète Salah Souii) vient raconter des histoires.
Je n'y comprends rien, mais je prends plaisir à le regarder faire vivre son histoire. 
 

 
Pour ceux qui comprennent l'arabe, les 3 histoires en vidéo à écouter voir et revoir
 
N°1
 

 N°2
 
 
 
N°3
 

Il est temps de rentrer dans les tentes pour un repos bien mérité.
 
Jour 2
 
Bien dormi.... personnellement, oui, bercée par le vent et le bruit de la pluie.
Juste une petite inquiétude pour l'état du terrain après une nuit de pluie. La surprise est grande, le sable a tout absorbé.
Les optimistes sont présents pour voir le lever du soleil, ils boudent toujours...
Je vais me contenter du lever du jour, et pour les photos c'est peut-être plus original.
Les couleurs sont différentes, le paysage est moins paisible....
 





















Le petit déjeuner terminé, direction la place de Douz pour y rencontrer notre ami le conteur.
Sur le parcours entre le bus et la place, un spectacle étrange... des kg d'oranges au milieu de la route.
Plusieurs passants dont mon époux se précipitent pour dégager la route rapidement.
 




 
 
Encore une jolie histoire pour ceux qui comprennent.
 


Nous quittons notre ami direction le musée  du Sahara ; c'est la troisième fois que nous le visitons, je ne suis pas très motivée. Une très belle surprise nous y attend ; un guide formidable nous ouvre les portes du Sahara d'une façon claire et vivante.
 










 
La visite terminée, nous sommes attendus au restaurant El Bay.
Là également, la pluie est tombée ; ils n'ont même pas pris la peine d'évacuer les poches d'eau formées sur le toit de la tente et qui menacent de s'ouvrir sur la clientèle.
 


Pas grand-chose à en dire... le repas moins bien que l'année dernière.
Bien heureuse de quitter le lieu.
Il nous faut maintenant traverser le chott pour gagner Tozeur. Le repas ayant été trop long, il faudra faire l'impasse sur  plusieurs spots pour une rando autour de Sidi Bouhlel.
Cette année, le coucher de soleil se sera sur le shott El Djerid
 





 
Nous arrivons la nuit presque tombée dans un atelier de transformation de dates.
Nous y sommes attendus depuis un moment.
Un accueil chaleureux et une chouette activité : la fabrication de gâteaux sans cuissons.
 




En vidéo c'est plus intéressant.
 
 
L'atelier terminé, nous partons à notre hôtel habituel lorsque le groupe s’arrête à Tozeur.  
 
Jour 3
 
La journée débute par la visite d'une palmeraie chez un jeune agriculteur qui ne manque pas d'idées.
Ce n'est pas la mer... c'est le shott
 

A première vue, la palmeraie ne diffère pas des autres.
 
 
 















 


Pourtant, que ce soit dans les méthodes d’irrigation, de fertilisation du sol, ou des palmiers femelles, tout est pensé écologie et facilité du travail.

Un point de vue sur la ville avant de passer à table.
 
 






Sans surprise nous prendrons le déjeuner au restaurant Touzoros.
 

Nous continuons par la visite du zoo et du jardin botanique.
Les plantes sont bien entretenues et ont l'air "heureuses", ce qui n'est pas du tout la même chose pour les animaux..... manifestement on est loin de "Pairi Daiza" (tapez ce nom sur votre moteur de recherche...vous comprendrez)
 


 











 







Il ne manque que la visite du centre-ville pour que la journée soit complète.
 


 

Voici déjà notre dernière soirée et avant de se coucher, une petite danse.
 

 
Jour 4 
 
Avant de quitter Tozeur, nous sommes accueillis merveilleusement bien dans le domaine "Nablia à Kostilia".
C'est avec plaisir que nous écoutons Si Daoud nous parler de la palmeraie familiale.
 





 












Il est temps de partir, un long chemin nous attend.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un premier arrêt à Gafsa : les piscines, le musée et la maison Dar Longo.
 


 
 





 
Nous avons pris beaucoup de retard.
Notre déjeuner nous attend dans une ferme écologique.
Nous y sommes très bien accueillis, sans "chichi", ils ont réussi dans une cour exiguë  à nous servir un excellent repas dans en un temps record.
 












 


 
Je regrette vraiment que nous n'ayons pas eu plus de temps pour mieux connaître ce projet.
Nabeul est au bout de la route, encore pas mal de km à parcourir.
Il fait nuit quand nous arrivons.

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