Journée mondiale de la biodiversité

Aujourd'hui (22-05), en plus des habitués un petit groupe d’enfants nous accompagne, espérant les sensibiliser à la préservation de la nature.

Nous partons visiter: les lagunes du Cap Bon oriental, les forêts de Oued El Ksab et Dar Chichou, la montagne d’El Haouaria

.C’est un peu vite dit…

Notre car est en panne de suspension, après plusieurs essais le comité décide raisonnablement d'annuler la sortie, les enfants sont bien déçus.

Par contre les adultes ne se découragent pas, les voitures se remplissent et nous voilà parti en file indienne.

Nos premiers arrêts sont consacrés aux lagunes du Cap Bon ( Tazarka Korba )

Le président nous parle de cet écosystème des soucis pour le protéger….

Au loin quelques flamants roses, les autres ne nous ont pas attendu. Qu'importe le paysage est bien là.

 

 

Quelques km plus loin nous arrivons à Kerkouane.

Les jeunes devaient planter des fleurs, des arbres…. Les anciens se sont dévoués.

 

Notre guide attitré nous a emmenés dans les ruines de la ville Punique, déjà visitée l’année dernière, nous finirons peut-être un jour par retenir ce qu’il nous explique.

Pour ma part j’ai retenu que c’était un endroit exceptionnel car les Romains ne s’y sont pas implanté…Elle a été abandonnée en catastrophe pour des raisons inconnues, juste supposées. Les maisons sont très structurées, on y retrouve des salles d’eau, des mosaïques…..

 

Vue d'ensemble et vue d'un temple supposé ; à cause des colonnes.

 

 

Le signe du Tanit et un four à poteries, on y a retrouvé des poteries pas encore cuite.

 

 

Après cette visite, direction la station forestière de Dar Chichou.

Dar Chichou, c’est une forêt au départ artificiel composée d’acacias et de pins.

Dans la station forestière, ils essayent de préserver la faune et la flore.

Nous y avons pique niqués.

 

Après une petite sieste le monsieur qui nous accompagne depuis Kerkouane nous amène presque au sommet de la montagne d’el Haouaria… c’est le bout du bout de la péninsule du Cap Bon.

Me voici bien heureuse d'arriver au parking, les ravines le long des routes ce n’est pas ma tasse de thé.

En plus d’un paysage à couper le souffle notre accompagnateur nous apprend beaucoup de choses sur la migration et sur les couloirs de migration, les différentes méthodes de vol de ces magnifiques oiseaux .

Ils ne sont pas la.... pas de chance pour les photos.

 

 

Un immense bol d’air plus tard nous redescendons dans la ville.

 

 

Une petite pause avant de regagner Nabeul. Le chauffeur doit être en forme pour affronter cette route à peine carrossable.