Sfax Iles de Kerkennah

Jour 1

 

Déjà fin septembre nos pas nous dirigent vers le sud maintenant.
Nous commençons par Sfax et les îles Kerkennah. Nous devrions assister au début de la pêche aux poulpes.

 

La forteresse de Sfax nous nous y sommes promenés et trouvé quelques joyaux au détour des ruelles de la médina.

 

 

Pour accéder aux îles nous devons prendre le bac, plus ou moins une heure de trajet. Le port d'arrivée est rudimentaire notre cariste auras d’ailleurs bien difficile de s'en sortir.

 

 

Que faire dans ces îles pendant 3 jours ??

 

 

Avant de nous rendre à l'hôtel nous partons à la recherche de ruines romaine “Fort Lahsar” et un site archéologique “Cercina”.

 

 Jour 2

 

Nous devions passer notre deuxième journée sur un bateau, avec une île déserte… au programme.

C’était sans compter une tempête inédite dans cette région au dire des autochtones.

 

Il en faut plus pour décourager les organisateurs ; 2 3 appels téléphonique et les journées 2 et 3 sont permutées

Nous commençons par la visite d'un petit musée privé rudimentaire mais ou il a beaucoup de choses à apprendre en particulier sur la pêches aux éponges.

 

Ces petites îles essentiellement peuplées de pêcheurs sont vraiment surprenantes.

On peut dire qu'ils n'ont rien mais beaucoup d'idées

Dans le port d'El Ataya nous avons rencontré un pêcheur maintenant chef d'entreprise qui a eu l'idée de se débarrasser de crabes géants (un espèce invasive venue via la mer rouge) Il les transforme et les revend principalement en Asie.... Plusieurs familles vivent de ce business et la flore maritime se reconstitue petit à petit.

Pour le déjeuner nous avons eu une soupe et du couscous aux poulpes

Direction le port de Kraten, l'ouverture de la pêche est reportée.... consigne gouvernementale.

Nous traversons de grandes étendues recouverte de sel, ce futur "épice" est récolté et traité sur place.

 

Nous aurons quand même un exposé sur la pêche des poulpes. Le pêcheur semble très énervé et il y a de quoi.. la poterie qu'il tient en main est utilisée pour pêcher les poulpes depuis "toujours" elle est posée sur les fonds marins et régulièrement visitée pour recueillir les mollusques Cette "gargoulette" a été remplacé par certain par un réservoir en plastique bien moins onéreux tout ce passe selon le même principe... malheureusement lorsque les réservoirs se perdent dans la mer ils s'ajoutent à la pollution... Il est interdit de les utiliser mais comme toujours... pas vu pas pris.

 

Nous sommes toujours dans le port de Kraten qui se la joue Djerbahood

Dommage que le décors ne soit aussi joli qu'à Djerba.

 

La journée se termine par une randonnée dans un lieu sauvage heureusement oublié.

 

Jour 3

 

Retour au port d’El-Ataya ou nous retrouvons notre ami, le pêcheur énervé... Il nous accueille sur son bateau, pour la fameuse sortie “îles déserte repas sur le bateau”.

Cette embarcation n'est pas très grande,il en faut deux pour contenir le groupe, je fais confiance mais ou vas t'on manger ?

 

 

Pendant le trajet notre capitaine se transforme en DJ ambianceur tout cela avec le sourire.

 

 

A l'horizon notre fameuse île.. Comme elle est déserte, pas d'embarcadère on y accède à la nage, le capitaine a tout prévu pour ceux qui ne savent pas nager.

 

 

Au retour de l'expédition, nous retrouvons notre capitaine avec une casquette de chef coq.

Après avoir pris place sur les bancs du bateau distribution de la nourriture comme à la cantine, une soupe de poisson aux croûtons, une grillade de poisson, salade et fruit pour terminer... rien ne manque.

 

 

Notre chef coq remet sa casquette de capitaine et devient très sérieux,il doit nous ramener à bon port sans traîner,avec la marée descendante le bateau pourrait s’enliser. 

 

 

Maintenant il faut se dépêcher pour ne pas rater le bac de retour.

Notre car crache son dernier souffle juste devant le bac, il ne nous accompagneras pas sur le chemin du retour, un autre bus nous remontera à Nabeul et les bagages nous reviendrons 48h plus tard.